La traversée de Paris de Claude Autant-Lara
Avant 42, on était tranquille, y avait pas grand chose à manger mais avec mon mari, il était tellement débrouillard qu’on n’a jamais manqué de rien. En plus, on a connu les Gilibert qui tenaient une boulangerie à St Barthélémy le Plain : on allait y chercher du pain et d’autres marchandises.
Maman précise :
Mon père qui travaillait encore faisait du marché noir. J’étais complice puisque tout cela était logé sous mes couches.
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