Affiche du centenaire de l'Algérie 1930 |
Mamie : J’ai été en Algérie pour mes 18 ans. ça tombait pour les fêtes du centenaire de l’Algérie Française (1930), au moment de la venue du président de la République, Gaston Doumergue.
Antoine,
le fils de Joséphine,
sœur de maman, est venu me chercher et m’a raccompagné : il
ne payait pas les transports, ni bateau, ni train car il travaillait
pour les bateaux.
J’étais
surtout avec sa fille Josiane
qui devait avoir un an de moins que moi. Elle avait aussi des sœurs
à elle : Rosette
et Marie.
Joséphine
avait un autre fils Joseph
qui était chef de gare à Bou Yeraa, dans le bled.
Je
me souviens aussi d’un autre frère de maman, aveugle, qui vivait
dans une maison pour aveugles.
Ma
grand joie, le matin, c’était d’aller au marché arabe où il y
avait de tout.
On
se m’arrachait parce que j’étais la petite de Marie
(-Pascaline), la plus jeune des tantes, la dernière. “Viens
chez nous hein !”. On mangeait la soubressade,
une saucisse piquante, très jaune.
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