Virées en ville

 

Le Puits Fontanes des Houillères de Rochebelle à Alès (Alais) 1908

 

Gustave Jouve et des camarades de régiment

 

Papa raconte

On faisait plutôt nos courses à Alès qu’à Aubenas. D’abord pour rendre visite au copain de captivité de mon père et sa femme, Challier et ensuite parce que c’était beaucoup moins cher et qu’il y avait davantage de choix. En effet, Alès était alors une ville ouvrière de 40 000 habitants, une ville de mineurs. Tous deux formaient un couple très sympa, sans enfant. Lui faisait de la moto. C’est d’ailleurs à Alès que j’ai vu mon premier film, c’était « les temps modernes », je crois. Il paraît que je rigolais si fort que je faisais rire toute la salle.

A 45 ans, elle est tombé enceinte de son premier enfant, un fils qu’ils ont choyé mais elle est morte relativement jeune d’un cancer. On s’y était arrêté une fois avec toi en remontant de la mer. Il y avait Mamie et Michel de Montréal qui avait pris un malaise au soleil.

Je voulais monter ma salle à Alès. Challier m’y encourageait. Il me disait d’aller voir Pugeazon, un grand athlète de course à pieds. Mais ce projet a été abandonné quand j’ai connu maman. 

Les temps modernes de Charlie Chaplin (1936)